Nous avons décrit dans notre Livre Blanc de la Salle de Contrôle et de Supervision les différentes sources qui sont généralement affichées et traitées dans une salle de contrôle.
Parmi ces sources, les images vidéo occupent, de plus en plus, une part centrale dans la supervision assurée par la salle. On pense bien sûr à l’explosion de la vidéo surveillance, mais ce n’est pas la seule application, tous les secteurs sont en effet impactés : industrie, marketing, médical, défense, …
Une véritable industrie s’est développée autour du traitement « intelligent » de ces sources vidéos. D’après la dernière enquête d’IHS Markit, il ne faudra pas compter en 2019 moins de 3,3 trillions d’heures d’enregistrement pour un marché mondial évalué autour de 3 milliards de dollars (dépendant du périmètre considéré). Les systèmes qui permettent de recueillir et analyser ces sources vidéos – VMS (Video Management System ou en français Système de Gestion Vidéo) – sont donc dans un rythme de progression à marche forcée, mais nous assistons également à une évolution en profondeur des fonctionnalités offertes par ces VMS.
Voici tout de suite 4 de ces évolutions ! 😉
#1 L’interopérabilité croissante
Ce sujet peut en fait se diviser en deux.
Tout d’abord, les VMS doivent être interopérable avec les autres systèmes présents dans la salle de contrôle : contrôles d’accès, mediacontrollers, serveurs vidéos, etc. Ces espaces de supervision intégrant de plus en plus de technologies diverses. Nous reviendrons en particulier dans un prochain billet de blog sur la fédération entre les murs d’images et les systèmes VMS.
Mais également, l’interopérabilité démarre dès la captation de l’information sur le terrain grâce au développement spectaculaire de l’Internet des objets (IOT). Pour exemple, avant même qu’un opérateur de salle de contrôle ait pris connaissance d’un intrus par le truchement d’une caméra de surveillance, celle-ci a déjà communiqué avec d’autres périphériques du système : capteur de présence, sécurité d’accès, etc.
Performance accrue donc mais avec une conséquence négative : la vulnérabilité des systèmes aux attaques extérieures s’est augmentée d’autant.
#2 Intelligence artificielle
C’est un peu la tarte à la crème du moment, mais il faut tout de même le rappeler ici : l’IA va transformer en profondeur la manière d’exploiter les images vidéos. Nous ne nous étendrons pas sur ce sujet abondamment traité dans les médias publics et spécialisés.
3# Big Data
Là aussi, il s’agit d’un sujet à la mode, mais qui a toute son importance au vu du déploiement à très grande échelle des systèmes VMS. Toujours plus de caméras et de données à traiter ont nécessairement amené cette technologie à investir les bureaux d’étude des acteurs de cette technologie. L’arrivée sur le marché de caméras asiatiques de vidéo surveillance à très bas coût va renforcer cette tendance. Signalons au passage que ce matériel bon marché vient renforcer les problématiques de sécurité évoquées au point 1# au sujet de l’IOT.
4# Mode SAAS
Il faut lire ici Security As A Service, plus que Software As A Service. En effet, non seulement les machines et softwares associés peuvent migrer dans le Cloud mais pourquoi pas également les compétences humaines dédiées à l’exploitation de ces ressources informatiques.
Pas de grandes évolutions sans acteurs pour les conduire. Aussi, voici quelques-uns des grands acteurs de ce marché des VMS que vous avez toutes les chances de rencontrer si vous vous lancez dans un projet de salle de contrôle qui intègre cette technologie :
Les deux poids lourds : Genetec et Milestone Systems, mais aussi Hikvision, Avigilon, TEB.
Si vous souhaitez discuter plus avant de l’intégration de tous vos outils IT dans votre salle de contrôle et de supervision, future ou actuelle, n’hésitez pas à contacter les équipes de Motilde qui vous apporteront une vue globale sur la fédération de tous vos besoins.
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